La qualité de l’air intérieur apparaît depuis une dizaine d’années comme une préoccupation sanitaire de premier ordre en France.
En effet, les Français passent environ 90 % de leur temps dans des endroits clos, où les sources potentielles de pollution sont multiples : pollution extérieure, matériaux de construction, meubles, activités humaines (tabagisme, produits d’entretien), etc. Dans le contexte du développement croissant de bâtiments performants d’un point de vue énergétique, de plus en plus étanches à leur environnement, la question du maintien de la qualité de l’air intérieur apparait une priorité de plus en plus essentielle.
On estime que la mauvaise qualité de l’air affecte d’ores et déjà 5 % de la population, et représente un coût social d’environ 19 milliards d’euros par an en France (dépenses de santé, recherche, coût de la baisse de qualité de vie, etc.).
En réponse à cette prise de conscience croissante, l’Etat a mis en place un Observatoire de la Qualité de l’Air Intérieur (OQAI) depuis 2001. Le Plan National Santé Environnement et la loi Grenelle 2 se sont également saisis du sujet de la qualité de l’air intérieur par une série de mesures, dont la mise en place d’un étiquetage des émissions en polluants volatils des produits de construction.
Le secteur privé a lui aussi répondu à cette préoccupation croissante, en proposant depuis quelques années des produits d’épuration de l’air intérieur mettant en œuvre un large panel de techniques, en évolution constante.
L’Anses, Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, assure une mission de veille, expertise, recherche et référence sur les thématiques liées à la santé humaine, végétale et animale.
Organisme dépendant de l’Etat, l’Anses évalue les risques et bénéfices sanitaires grâce à une expertise indépendante et pluraliste. Face à l’apparition sur le marché d’une grande diversité de produits revendiquant des propriétés d’épuration de l’air intérieur, il revient à l’Anses d’analyser l’efficacité et avant tout l’innocuité des techniques mises en œuvre.
Dans cet objectif, l’Anses souhaite recenser l’ensemble des techniques d’épuration de l’air intérieur actuellement utilisées par le grand public et les professionnels, caractériser leur positionnement sur le marché français et faire état des connaissances disponibles sur l’efficacité de ces techniques.
Nomadéis accompagnera l’ANSES pour :
Nomadéis travaillera en collaboration étroite avec une équipe de l’Université de La Rochelle, spécialiste dans le domaine de la qualité de l’air intérieur. La démarche méthodologique s’appuiera sur un ensemble d’outils complémentaires, comprenant notamment :