La pollution de l’air extérieur, définie comme la présence dans l’air extérieur de gaz et de particules, est un enjeu majeur, non seulement environnemental mais aussi de santé humaine.
L’exposition à la pollution de l’air, brève ou prolongée, est en effet nocive pour la santé à court et à long terme puisqu’elle touche divers organes, dont les systèmes cardio-vasculaire et respiratoire (asthme, broncho-pneumopathies, maladies coronariennes).
Déclarée cancérigène par l’OMS, elle est également responsable d’une diminution de l’espérance de vie (2 900 décès prématurés par an dans 9 grandes villes françaises). Elle engendrerait ainsi un coût de santé total de 20 à 30 milliards d’euros par an sur l’ensemble du territoire français, d’après une estimation du CGDD.
En réponse à une prise de conscience croissante face à cet enjeu, plusieurs cadres réglementaires régissant la qualité de l’air extérieur ont été introduits : « droit reconnu à chacun à respirer un air qui ne nuise pas à sa santé » (loi-cadre LAURE, France, 1996), plafonds d’émission et de concentration de certains polluants dans l’air (directives européennes), etc. Les pouvoirs publics français ont également mis en place des plans d’action tels que le plan « particules » (2010) ou le plan d’urgence pour la qualité de l’air (2013).
Si le principal moyen de réduire les impacts sanitaires et économiques de la pollution de l’air extérieur est d’agir à la source en limitant les émissions polluantes, le secteur privé s’est également saisi de la question de la protection contre la pollution de l’air ambiant. Les ventes de dispositifs de protection individuelle contre la pollution de l’air extérieur ne cessent de croître en Asie (notamment en Chine, où le seuil limite de concentration en particules fines recommandés par l’OMS est régulièrement franchi) mais aussi aux Etats-Unis où la valeur de ce marché pourrait doubler entre 2012 et 2022.
Dans ce contexte, l’Anses s’interroge sur l’intérêt de recommander l’utilisation de tels dispositifs en France (afin de limiter les risques liés à l’exposition à aux polluants atmosphériques) et a sélectionné Nomadéis pour la réalisation d’une étude de marché approfondie.
Nomadéis accompagnera l’Anses pendant 5 mois pour :
Nomadéis travaillera en collaboration étroite avec une équipe d’enseignants-chercheurs du PROGEPI, centre technique de transfert venant en aide aux industriels dans le domaine des procédés de l’énergie et de l’environnement, adossé à l‘Université de Lorraine et au CNRS.
La démarche méthodologique s’appuiera sur un ensemble d’outils complémentaires, comprenant notamment :
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L’Anses, Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, assure une mission de veille, expertise, recherche et référence sur les thématiques liées à la santé humaine, végétale et animale. Organisme dépendant de l’Etat, elle évalue les risques et bénéfices sanitaires grâce à une expertise indépendante et pluraliste.