La montagne (9 massifs en France et 10 millions d’habitants dans 8617 communes) est un milieu particulièrement vulnérable au changement climatique, dont les effets perturbent le fonctionnement des écosystèmes locaux avec de multiples conséquences environnementales et socioéconomiques. Plusieurs services écologiques (approvisionnement et régulation de la qualité de l’eau, séquestration de carbone et production de bois, protection contre les risques naturels, services récréatifs, etc.) sont sous pression, et le développement économique des territoires est menacé à moyen-long terme, notamment dans le secteur du tourisme et des activités connexes.
Les enjeux sont importants. Avec 350 stations, le tourisme de montagne en France se place par exemple dans les trois principales destinations mondiales pour la fréquentation des domaines skiables. Selon l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires (ANCT), le secteur génère 20 milliards d’euros par an, dont 10,5 milliards pour les stations. Autre exemple : les stations thermales de montagne, qui font elles aussi face à de nombreux défis pour préserver et développer leur attractivité économique.
Face au changement climatique et aux aspirations croissantes visant à préserver le patrimoine naturel et culturel, le tourisme de montagne se réinvente. Des stratégies et programmes européens ont ainsi été lancés ces dernières années, dans le but de promouvoir la coopération entre les territoires et d’accompagner les transformations nécessaires.
La saison « blanche » engendrée par la crise sanitaire en 2020 a accéléré la prise de conscience des conséquences du changement climatique dans les stations de montagne. La réduction de l’enneigement naturel et la perturbation des saisons menacent l’environnement, ainsi que les activités touristiques qui leur sont liées : en France, la fermeture des remontées mécaniques a concerné 18 000 emplois directs et indirects et 120 000 autres emplois liés à l’ouverture du domaine skiable.
Dans ce contexte, le gouvernement a annoncé en mai 2021 le lancement du Plan « Avenir Montagnes », accompagné d’un fonds spécifique doté de 650 millions d’euros pour venir en aide aux territoires concernés.
Cependant, les acteurs économiques et territoriaux expriment un besoin de cadres de référence, de données objectives, d’outils et de méthodes leur permettant de mieux comprendre les impacts des évolutions en cours sur les écosystèmes et les filières économiques locales. Ce afin d’éclairer et d’étayer des stratégies et des plans d’action adaptés aux enjeux.
En réponse à ces besoins, Nomadéis lance une nouvelle offre dédiée aux territoires de montagne et à tous leurs acteurs et partenaires, pour contribuer au renforcement collectif de leur résilience socioéconomique et environnementale.
Cette nouvelle offre s’adresse à l’ensemble des parties prenantes concernées : collectivités publiques, offices de tourisme, chambres consulaires, services de l’État en territoire, filières et organisations professionnelles, entreprises, investisseurs publics et privés, parcs naturels et grands sites, et bien sûr acteurs de l’économie sociale et solidaire (ESS) qui relaient de nombreux engagements citoyens.
Avec un objectif clé : accompagner concrètement les acteurs dans leurs efforts de transition et d’adaptation au changement climatique, en mettant à leur disposition :
Les services dédiés proposés par Nomadéis dans le cadre de cette nouvelle offre thématique comprennent 3 principaux modules :
Cette nouvelle offre est mise à disposition de tous les acteurs souhaitant prendre des décisions éclairées et objectives (définition et évaluation de politiques publiques, stratégies de financement et d’investissement, communication et sensibilisation des opinions publiques, etc.). Avec pour ambition de contribuer au développement de modèles économiques respectueux des territoires, de leurs ressources et de leurs habitants, conciliant protection du patrimoine montagnard et préservation des impératifs d’attractivité économique.
Cette offre a été conçue par les équipes de Nomadéis avec la volonté de concilier la nécessité d’un cadre harmonisé (pour permettre une comparaison réaliste entre territoires et acteurs, dans une logique d’optimisation et d’amélioration collective) et la nécessité d’intégrer les spécificités et enjeux prioritaires propres à chaque contexte local. En combinant rigueur scientifique et pragmatisme opérationnel.