La pollution atmosphérique est un enjeu sanitaire majeur, à l’origine de 48 000 à 76 000 décès par an (l’équivalent d’une ville moyenne) selon le rapport publié le 7 septembre 2020 par l’Agence européenne de l’environnement (AEE). Par ailleurs, plusieurs études récentes tendent à faire ressortir un lien entre la mortalité due au Covid19 et l’exposition à la pollution de l’air.
Face à cet enjeu, plusieurs cadres législatifs régissant la qualité de l’air extérieur ont été introduits. En France, le droit applicable en la matière repose essentiellement des directives européennes ainsi que sur la loi LAURE qui impose en 1996 des plans d’actions pour la qualité de l’air à l’échelle des bassins de vie : les plans de protection de l’atmosphère (PPA).
Les plans de protection de l’atmosphère (PPA) ont ainsi pour objectif de réduire les émissions de polluants atmosphériques afin de maintenir leurs niveaux de concentration en-dessous des seuils fixés par le code de l’environnement. Ils s’articulent avec d’autres outils réglementaires relatifs aux enjeux relatifs à l’air, au climat, à l’énergie et à la mobilité (SRADDET, PREPA, PACET, etc.).
Dotée d’un Plan de Protection de l’Atmosphère depuis 2006, l’agglomération toulousaine a mis en place de nombreuses actions qui ont permis une amélioration notable de la qualité de l’air, notamment la résorption des dépassements des valeurs limites relatives aux particules fines. La révision du premier PPA a permis d’adopter le 24 mars 2016 un nouveau plan d’actions afin de poursuivre les efforts engagés dans 116 communes (soit les trois-quarts des habitants de Haute-Garonne).
Néanmoins, les objectifs de réduction des émissions fixés par le dernier plan n’ont pas été atteints. Ainsi, la mise en révision du PPA a été actée en anticipation le 3 novembre 2020, notamment pour faire face à la décision du Conseil d’Etat du 10 juillet 2020 qui condamne l’Etat pour action insuffisante en matière de qualité de l’air dans 8 zones, dont l’agglomération de Toulouse qui connait toujours des dépassements de la valeur limite pour le dioxyde d’azote (NO2).
L’accompagnement proposé par Nomadéis à la DREAL Occitanie s’articule autour des étapes suivantes :
Depuis 2014, Nomadéis est régulièrement sollicité pour accompagner les acteurs dans l’élaboration de réponses adaptées aux enjeux sanitaires et environnementaux liés à la qualité de l’air extérieur et intérieur. Les missions suivantes peuvent être citées à titre d’exemple (liste non exhaustive) :