La mobilisation du monde sportif pour répondre aux enjeux du développement durable et s’engager dans un principe d’exemplarité en matière de responsabilité sociale et environnementale constitue aujourd’hui une réalité, en France et dans de nombreux pays.
De fait, de nombreuses « passerelles » existent entre sport et développement durable, par exemple :
Afin d’orienter l’ensemble des acteurs du sport sur la voie du développement durable, le Ministère des Sports a formalisé un certain nombre d’engagement en lançant en 2010 la Stratégie Nationale du Développement Durable du Sport (SNDDS), organisée en 9 défis, 12 priorités et 38 chantiers structurants.
Le Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) a publié quant à lui dés 2003 l’Agenda 21 du sport français, et en 2008 la Charte du sport pour le développement durable.
Sur le volet économique, pilier important du développement durable, les industries du sport ont un poids important en France. Les entreprises françaises disposent de savoir-faire reconnus sur de nombreux marchés de l’économie du sport : matériel et équipements, infrastructures, évènements, mais aussi bâtiment, énergie, transports, gestion des flux, sécurité, économie numérique, etc. Ces marchés représentent en 2015 près de 60 000 emplois (hors pratique sportive), un chiffre d’affaires de 35 milliards d’euros dont un tiers liés aux dépenses en biens et équipements sportifs.
La France dispose d’atouts majeurs : qualité des infrastructures, organisation d’événements sportifs mondiaux, dépenses d’équipements des pratiquants amateurs et professionnels, entreprises innovantes leaders à l’échelle internationale… Depuis une trentaine d’années, la médiatisation des grandes compétitions sportives et des athlètes de haut niveau, le développement du sport de masse et l’évolution des modes de distribution ont conduit à la massification et à l’internationalisation des marchés du sport.
Pour autant, les industriels français du sport font face à une concurrence accrue, notamment en provenance des pays émergents.
Face à ce constat, les industriels du sport et les pouvoirs publics recherchent des leviers de croissance pour dynamiser le secteur, en particulier en lien avec les nouvelles opportunités liées au développement durable.
Dans ce contexte, la Direction Générale des Entreprises (Ministère de l’économie, de l’industrie et du numérique) et la Direction des Sports (Ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports) ont confié à Nomadéis une étude intitulée « Enjeux et perspectives des industries du sport en France et à l’international ».
Cette étude, prévue pour une durée de 8 mois et qui s’inscrit dans le cadre des travaux du PIPAME (Pôle Interministériel de Prospective et d’Anticipation des Mutations Economique), intervient en parallèle de la création du comité stratégique de la filière Sport (avril 2015).
L’étude vise notamment à :
Nomadéis et ses partenaires (la Faculté des sciences du sport de l’Université de Strasbourg et TNS Sofres) mobiliseront plusieurs outils méthodologiques dans le cadre de cette étude à finalité prospective, notamment :
La Direction Générale des Entreprises (DGE), placée sous l’autorité du ministre de l’Economie, du Redressement productif et du Numérique, a pour mission de développer la compétitivité et la croissance des entreprises de l’industrie et des services.
La Direction des Sports, sous tutelle du ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, élabore et met en œuvre la politique nationale des activités physiques et sportives qui vise à promouvoir la pratique physique et sportive.
Nomadéis a déjà réalisé pour le compte de la DGE deux études nationales portant sur les nouveaux marchés de la location de cycles (2013) et sur les enjeux de la consommation collaborative et distribution commerciale (2014).