Étape clé dans le calendrier climat 2015, le Sommet mondial Climat &Territoires était le principal rendez-vous des acteurs non-étatiques (collectivités, ONG, acteurs économiques, partenaires sociaux, scientifiques et experts, associations de jeunesse, etc.) six mois avant la Conférence Paris Climat (COP21).
Les territoires sont en première ligne de la lutte contre le changement climatique, par leurs capacités à réduire les émissions de gaz à effet de serre et par leurs actions d’adaptation face aux impacts du réchauffement. Leur contribution est cruciale pour la réussite de la COP21. Il s’agissait donc de souligner leur importance et de soumettre leurs engagements et propositions aux États négociateurs.
Evénement labellisé COP21, organisé par les grands réseaux internationaux de collectivités territoriales et accueilli par la Région Rhône-Alpes les 1er et 2 juillet à Lyon, le Sommet mondial Climat & Territoires était placé sous le haut patronage du Président de la République française, et bénéficiait du soutien de la Convention Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), avec deux objectifs principaux :
Les engagements et propositions présentés lors du Sommet ont été adressés à la Présidence française de la COP21 ainsi qu’à l’ensemble des États parties à la Convention Cadre des Nations Unies pour les changement climatiques (CCNUCC).
Nomadéis a été invité par ICC France, ICLEI et Green Cross à partager son expérience dans le cadre de l’un des 10 ateliers thématiques organisés dans le cadre du Sommet, sur le sujet de l’adaptation au changement climatique.
Nomadéis est notamment intervenu sur les deux sujets suivants :
>> Sur le premier sujet, Nomadéis a fait référence à ses travaux pour le Water Think Tank (WTT) Méditerranée sur la gestion de la demande en eau, en lien avec le Plan Bleu et la Fondation Prince Albert II de Monaco.
Nomadéis a notamment mené une analyse coûts bénéfices de 20 mesures visant à assurer une gestion optimisée de la demande en eau, avec des terrains d’étude au Maroc, en Egypte (Delta du Nil) et en Tunisie (Sfax), puis a rédigé un guide d’aide à la décision pour les autorités locales afin de les aider à dialoguer avec leurs parties prenantes et à réaliser les bons arbitrages pour mettre en place une gestion concertée de la demande en eau. Trois recommandations issues de ce travail sont en prise directe avec le sujet de l’adaptation et du rôle des CL :
>> Sur le second sujet (recours aux services rendus par les écosystèmes), Nomadéis a souligné l’importance de mieux connaître et gérer les zones humides, écosystèmes vitaux dont le rôle de régulation est reconnu notamment sur les cycles de l’eau et du carbone.
Aujourd’hui les zones humides sont particulièrement menacées :
En méditerranée, ce sont plus de 650 000 hectares qui sont ainsi concernés par la convention de Ramsar (marais, marécages, lacs, cours d’eau, prairies humides, tourbières, lagunes, oasis, estuaires, deltas, étendues à marée, mangroves, bassins de pisciculture, marais salants, etc.).
Sur ce sujet des zones humides, Nomadéis mène notamment une étude pour le Plan Bleu Mediterranée en Croatie, en Égypte, en France et en Turquie avec deux objectifs :
Pour en savoir plus