Rapport de synthèse (pdf, 1.25Mb)
Communiqué de presse (pdf, 308.61Kb)
Le Figaro 02.12.2021 (pdf, 1.50Mb)
Depuis dix ans, Nomadéis accompagne l’Institut de l’Économie Positive (IEP) pour développer les indices de positivité. Ces indices innovants, appliqués aux entreprises, aux collectivités et aux Etats, visent à porter un nouveau regard sur la performance des organisations publiques et privées, grâce à une approche à 360 degrés qui reflète la complexité et la diversité des enjeux à traiter en matière de responsabilité sociétale.
L’indice de positivité permet aux entreprises de prendre un recul stratégique et de développer une vision claire et concrète de leur rôle, dans un contexte de transition profonde de nos économies et de nos sociétés.
C’est la condition-même de la satisfaction des intérêts de toutes les parties prenantes : actionnaires, salariés, clients, fournisseurs, territoires où les entreprises opèrent et/ou s’implantent, acteurs de la formation, et plus généralement tous les acteurs de la société civile.
Cette année, Kering prend la tête du classement des entreprises du CAC 40 (gagnant une place par rapport à l’an dernier), suivie de Schneider Electric, Orange, Michelin, Société Générale.
Si le Top 5 demeure relativement stable, puisque 4 des 5 entreprises s’y trouvaient l’année dernière, les progressions de Schneider Electric (+3 places) et de la Société Générale (+6 places) sont notables.
L’analyse détaillée des données révélées par le baromètre permet d’identifier les secteurs d’activité au sein desquels on trouve cette année les entreprises affichant les meilleures performances de positivité. Les entreprises positionnées dans les secteurs des biens de consommation (Danone, LVMH, Pernod-Ricard…) ou des énergies (Engie, TotalEnergies…) montrent ainsi la voie à des secteurs pour lesquels la marge de progression demeure plus importante, comme les industries (Airbus, Legrand, Vinci…) ou la technologie (Atos, Dassault Systèmes, STMicroelectronics…).
A l’heure où les investisseurs, et la communauté financière en général, font face à des besoins accrus en données ESG de qualité, les indices et baromètres de positivité constituent des outils d’importance stratégique pour les entreprises.
En parallèle, les évolutions récentes des réglementations françaises et internationales préparent une massification du reporting ESG, et donc une nécessaire acculturation de toutes les entreprises aux efforts associés.
Il apparaît essentiel, en termes de souveraineté économique et de compétitivité des entreprises, de continuer à promouvoir l’installation d’outils de référence développés et opérés par des acteurs européens, comme c’est le cas des indices de positivité.
L’architecture de l’indice de positivité repose sur cinq dimensions thématiques et intègre à la fois des indicateurs quantitatifs et qualitatifs, dont les données sources sont vérifiées et traitées de façon qualitative par une équipe d’analystes dédiés.
Le socle méthodologique et les clés de fonctionnement intègrent plus de dix ans de R&D et les apports de plusieurs acteurs spécialistes de la RSE. Un travail considérable a été conduit pur préciser toutes les définitions et les règles de calculs.
Il s’agit d’un indice universel, qui n’intègre pas de différenciation selon le profil des entreprises et qui ne pratique pas le principe d’exclusion sectorielle. Loin de toute pratique de « name and shame », l’indice fonctionne selon un esprit d’émulation collective pour encourager l’amélioration continue et la diffusion des meilleures pratiques.