Le secteur des transports connaît une révolution majeure : bouleversements réglementaires (pour intégrer les défis climatiques, sanitaires et sociétaux), bouleversements technologiques et sociaux (avec la transformation des outils industriels, des compétences et de la formation pour intégrer les nouvelles opportunités du numérique), mais aussi bouleversements des pratiques et des usages. Avec à la clé une reconfiguration des jeux d’acteurs et des tensions sur les chaînes de valeur…
Les transports représentent 25 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde (AIE 2020), devant l’industrie, l’agriculture et le résidentiel- tertiaire. L’exploration de solutions énergétiques alternatives (et de leurs impacts) constitue un enjeu majeur.
le développement de la consommation collaborative s’accompagne de l’émergence de nouveaux services (mobilité à la demande, personnalisation des offres…) et de l’hybridation des modèles économiques (économie du partage).
La bonne articulation des infrastructures et offres de mobilité doit intégrer les enjeux d’aménagement (moyen-long terme), diminuer les mobilités subies et augmenter lesmobilités choisies (démobilité), des enjeux majeurs pour l’attractivité des territoires.
Véhicules autonomes, connectivité (5G) et gestion des données, industrie du futur, transformation des infrastructures, tensions sur les chaînes d’approvisionnement, renforcement du devoir de vigilance… Des transformations profondes sont à l’œuvre.
Biointrants, nutraceutiques, chimie biosourcée, cosmétiques, Les attentes sociétales sont particulièrement fortes en matière de prévention des risques et de réduction des différentes formes de pollution liées aux transports (pollution atmosphérique, sonore…).
La mobilité constitue un facteur clé d’insertion sociale (éducation, emploi…) et de développement économique. Pourtant, certains publics rencontrent des difficultés pour se déplacer, avec des défis en matière de lutte contre l’exclusion.