La pandémie de Covid-19 a remis en lumière l’importance de promouvoir une approche globale et intégrée de la santé humaine. La santé environnementale invite précisément à explorer les multiples interconnexions entre santé humaine, santé animale, environnement et cadre de vie. Avec pour objectif de mieux comprendre les phénomènes, d’améliorer le bien-être de tous et de renforcer la résilience des sociétés face aux crises de toutes natures.
Comme pour le climat, il est essentiel de pouvoir mesurer l’empreinte de nos activités sur la biodiversité, afin de comprendre les enjeux, sensibiliser tous les acteurs et bâtir collectivement des programmes d’actions pragmatiques et efficaces.
Les milieux naturels sont au carrefour de multiples demandes (activités économiques, récréatives, prévention des risques…). Les autorités de gestion jouent un rôle majeur de coordination et d’arbitrage, dans le respect de l’intérêt général.
La continuité des services publics essentiels et des activités économiques doit pouvoir être assurée grâce à la concertation, à l’anticipation des crises et au déploiement de politiques et stratégies adaptées (publiques et privées).
La préservation des milieux naturels repose en grande partie sur la capacité collective des acteurs à créer et mettre en œuvre des solutions (techniques, économiques, réglementaires…) pour encourager massivement le recyclage des déchets.
Lorsqu’ils sont fonctionnels, diversifiés et préservés, les écosystèmes fournissent de nombreux services écosystémiques essentiels pour contribuer au bien-être des populations, à la résilience et à l’attractivité des territoires.
La gestion durable des milieux naturels constitue un enjeu majeur pour la paix (« sécurité environnementale »). La promotion d’une gouvernance partagée peut contribuer à anticiper les crises liées à l’accès aux ressources naturelles (conflits, migrations…).