La bioéconomie, enjeu majeur de la relance et de la transition énergétique et écologique, regroupe l’ensemble des activités de production et transformation de la biomasse (agricole, sylvicole, issue des coproduits d’autres secteurs d’activité, des biodéchets produits par les ménages, les collectivités, etc.). Les applications sont nombreuses : alimentation humaine et animale, matériaux biosourcés (logement, industrie…), énergies renouvelables…
Le développement des filières de la bioéconomie requiert une bonne connaissance des gisements de ressources et l’exploration des modèles économiques les mieux adaptés, pour des stratégies gagnantes.
Pour prévenir l’entrée en concurrence des filières et l’apparition de conflits d’usage de la biomasse, il est essentiel de garantir une cohérence d’ensemble tout en valorisant au mieux les complémentarités.
La concertation entre tous les acteurs (pouvoirs publics, monde agricole, recherche, industrie, associations…) est essentielle pour bien articuler les filières, notamment à échelle locale.
Les politiques publiques (réglementations, commande publique exemplaire, appels à projets, subventions, etc.) constituent des leviers importants pour faciliter et accélérer le développement de la bioéconomie.
Biointrants, nutraceutiques, chimie biosourcée, cosmétiques, matériaux innovants pour l’industrie, bioénergies … Les opportunités de diversification sont nombreuses dans tous les secteurs.
La filière doit poursuivre sa Gestion Développer la bioéconomie incite à repenser l’organisation des activités, afin de « boucler » les flux de matières et d’énergies (économie circulaire) pour limiter l’impact environnemental.